Ça fait beaucoup

Athlétisme. Dans le monde du sport, où la présomption de culpabilité a pris le dessus sur la présomption d’innocence, la prudence est de mise. Contrôlé positif à la nandrolone à deux reprises, Pascal Mancini a droit au bénéfice du doute et il ne serait pas correct, à ce stade, de décréter qu’il est dopé ou non. Son médecin reconnaît d’ailleurs s’être trompé de substances et en aurait aussitôt informé Antidoping suisse. Reste qu’il devient difficile de le croire. Et cela, sans même parler de sa métamorphose physique. En décembre, le sprinter fribourgeois avait déjà reçu un avertissement de la part de la
Fédération internationale (IIAF) pour avoir utilisé de la Ritalin. L’athlète possédait alors une justification thérapeutique, mais qui n’était pas valable pour le meeting de Zurich. Ce «vice de forme» avait causé l’invalidation du record de Suisse du 4 x 100 m. Et voilà que surgit cette deuxième affaire. Ça fait beaucoup. Comment un médecin du sport peut-il confondre la nandrolone et la cortisone? Sans oublier que la cortisone est elle aussi sur la liste des produits interdits (sauf justification)… Et pourquoi Pascal Mancini a-t-il caché cet épisode à son entraîneur personnel? Coupable, naïf ou terriblement malchanceux? Le mystère autour de Mancini s’épaissit. Jérôme Gachet / 26 janvier 2012

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