Pour rappel, le ressortissant français, associé-gérant de la société Chalet Saint-Joseph à Cerniat, s'était vu refuser le droit des filmer les débats par le préfet de la Gruyère. Débouté par le Tribunal cantonal le 29 janvier 2013, il avait porté l’affaire à l’échelon supérieur. Le Tribunal fédéral a confirmé la décision prise par les deux premières instances. Par arrêt du 10 octobre, il estime notamment que le fait de posséder un site internet ne peut donner à son propriétaire le statut de média au sens de la Loi cantonale sur l’information. Julien Coissac ne compte pas en rester là. Dans une prise de position envoyée à La Gruyère, il annonce son intention de présenter «un recours devant la Cour européenne des Droits de l’homme afin de rappeler à la Suisse qu’elle est, a priori, un pays démocratique et que la liberté d’informer n’est pas réservée aux seuls journalistes, professionnels ou non».
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