Michel Cailleau a-t-il un repreneur?

| sam, 14. déc. 2013
Le site bullois de l’arsenal aurait un nouveau propriétaire. Une invitation à venir le rencontrer lundi a été lancée aux fournisseurs des sociétés Abadia et Abtek.

PAR SOPHIE MURITH

La date butoir du 13 décembre avait été évoquée, à plusieurs reprises, par Michel Cailleau dans la saga de l’assainissement financier du site de l’arsenal de Bulle.
Un mail, que La Gruyère a pu se procurer, a bel et bien été envoyé jeudi 12 décembre en fin de journée à une cinquantaine de destinataires pour convier les créanciers des entreprises Abadia et Abtek à venir rencontrer le nouveau propriétaire des lieux. Dans le courriel, leur présence est jugée «indispensable».


Repreneur mystère
Le rendez-vous est donc pris pour lundi. Contacté par téléphone, Michel Cailleau se refuse à tout commentaire sur la réunion comme sur l’identité du futur repreneur. En octobre, il avait lâché le nom de la société suisse de gestion de placements immobiliers Patrimonium (La Gruyère du 19 octobre). Mais les investisseurs de cette société, selon les dires de Michel Cailleau, avaient jeté l’éponge au dernier moment.


Ardoise de 28,7 millions
Depuis cet été, le chantier de l’arsenal est bloqué, faute de financement. Les créances s’accumulent. Mercredi, selon l’extrait de l’Office des poursuites de la Gruyère, la société Abadia affichait 26 millions de francs au compteur.
Ce montant mirobolant est principalement dû à un commandement de payer de plus de 25 millions inscrit par la banque Safra Sarasin. Cette dernière avait coupé la ligne de crédit accordée à Abadia et exigé son remboursement dès le mois d’août. Quinze autres créanciers sont également sur la liste: entreprises ou collectivités publiques de la région, notamment.
A cette somme s’ajoutent les dettes accumulées par la société Abtek, dont Michel Cailleau est également le président. L’entreprise totalisait hier une ardoise de 2,7 millions de francs, enregistrée par l’Office des poursuites. Sans compter les entreprises qui, selon nos sources, ont choisi d’autres voies pour se faire rembourser.
Cet automne, Michel Cailleau assurait déjà que «les problèmes seraient réglés d’ici à la fin du mois» d’octobre.

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