Avis de tempête sur les écrans

| mar, 28. Jan. 2014
Avec 110 films de 40 pays différents, une nouvelle compétition, les Dardenne et le film catastrophe à l’honneur… le Festival international de films de Fribourg va faire trembler les salles du 29 mars au 5 avril.

PAR YANN GUERCHANIK

Se terrer dans l’obscurité pour mieux voir le monde. Le Festival international de films de Fribourg a dévoilé hier les grandes lignes de sa programmation. Pour sa 28e édition, il joue plus que jamais les sismographes. Du 29 mars au 5 avril, il entend donner la mesure des séismes qui agitent la planète. Ainsi, sa section parallèle «Cinéma de genre» est consacrée au film catastrophe. De même, dans la section «Décryptage», il se demande «quel écho le cinéma donne à la crise économique».
Colonne vertébrale du festival, la compétition internationale permettra de voir «une douzaine de longs métrages récents parmi les plus novateurs». De l’Asie à l’Europe de l’Est, en passant par l’Amérique latine et l’Afrique. De retour cette année, une compétition internationale de courts métrages est mise sur pied, avec une sélection de dix-huit films.
Le FIFF jette également un pont cinématographique sur l’Iran: «Quatorze parmi les plus importants cinéastes iraniens ont accepté de désigner les titres fondamentaux produits dans leur pays pour une rétrospective historique.» Cette exploration sera «reprise et complétée par la Cinémathèque suisse, puis le Festival international du film d’Edimbourg», annoncent les organisateurs.


Les frères Dardenne et Slava Bykov
Jean-Pierre et Luc Dardenne (double Palme d’or au Festival de Cannes) se voient eux aussi attribuer une carte blanche: ils «présenteront personnellement la part méconnue de leur œuvre, celle de leur activité de producteurs». Les deux cinéastes animeront aussi une masterclass.
De son côté, le légendaire hockeyeur Slava Bykov «fera découvrir les films qu’il aime regarder pour goûter sa Russie natale». Enfin, Luciano Barisone, directeur artistique du Festival international visions du réel aura lui aussi carte blanche. Il en profitera pour présenter «un film qui a changé sa vie»: Easy rider, de Dennis Hopper.
Autre destination prévue: Madagascar. «En allant y voir de plus près, le FIFF a découvert une création frémissante, pleine d’énergie et d’humour», communiquent les organisateurs. Huit programmes de courts et longs métrages composeront cette section «Nouveau territoire».
Le FIFF fera toute la lumière sur les 110 films et sur les invités de l’édition 2014 le 18 mars. En plus des compétitions officielles et des différentes sections, on saura alors également quels films seront projetés en «Séances spéciales» ainsi qu’en «Séances de minuit». De même, on connaîtra les titres qui animeront le «FIFFamille», consacré cette année à l’Amérique latine, ainsi que «Passeport suisse», qui explore «les liens méconnus entre la Suisse et l’étranger».
Sur la lancée d’une année précédente record, le FIFF n’attend pas moins de 35000 spectateurs pour sa 28e édition. D’autant qu’il a pu compter sur une augmentation des subventions à la fois de l’Office fédéral de la culture et de l’Etat de Fribourg et que, du côté privé, la BCF le sponsorise pour la première fois. Si bien que le festival affiche cette année un budget de 2 millions de francs.


Infos sur www.fiff.ch

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