Le 13 mars, le problème semblait sur le point d'être réglé entre les grévistes de la Buanderie de Marsens, soutenus par le SSP, et le Conseil d'Etat. Ce dernier proposait, entre autres, d'assurer aux collaborateurs licenciés un même salaire annuel brut. La grève était d'ailleurs suspendue et le travail avait repris.
Coup de théâtre, mardi: dans un communiqué, le Conseil d'Etat annonce qu'il rompt toute discussion avec le SSP. Une décision qui intervient alors que le SSP vient de lancer une deuxième grève, à la crèche de l'HFR. Le Gouvernement lui reproche d'avoir «initié et soutenu un mouvement de grève dans deux entités de l'Etat, les deux fois sans discussion préalable». Il estime dès lors que le «SSP a rompu le partenariat social». Se basant sur la Loi sur le personnel de l'Etat, le Gouvernement estime que la grève «n'est autorisé qu'en dernier recours, lorsque toutes les autres démarches n'ont pas abouti».
Dans son communiqué, le Conseil d'Etat se dit «choqué par le fait qu'une structure d'accueil de la petite enfance soit utilisée dans le cadre d'une grève pour tenter d'imposer des revendications». Il précise enfin que dans le cas de la crèche comme dans celui de la Buanderie, il appliquera les dispositions de la Loi sur le personnel. A Marsens, des propositions seront faites directement à chaque collaboratrice et collaborateur individuellement dans les jours qui viennent, conclut-il.
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