Dès le vote consultatif du 28 septembre dernier, le résultat, alors positif, semblait fragile: Mézières n'avait alors dit oui que du bout des lèvres, par… 21 voix, là aussi.
A Billens-Hennens, le oui l'a emporté dimanche par 25 voix d'écart. Seule Romont a massivement approuvé la fusion, par 85,5% des votants.
Le comité de pilotage analyse ce refus par un mélange de considérations financières et subjectives, liées à l'appartenance locale.
Plus généralement, il consate un net refroidissement de l'engouement pour les fusions dans les campagnes. Le diktat venu du canton associé aux exigences croissantes envers les communes commencerait selon lui à tempérer les ardeurs et provoquerait un effet de repli. S'ajoute la faiblesse du décret actuel sur les fusions, peu favorable aux petites communes.
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