Un premier pas positif pour le CO de Riaz

| jeu, 20. aoû. 2015

Le Tribunal cantonal a rejeté les oppositions qui retardaient le début des travaux du troisième Cycle d’orientation de la Gruyère. Une décision quant au début des travaux sera donnée vendredi.

PAR VALENTIN CASTELLA

Le feuilleton concernant la construction du troisième Cycle d’orientation de la Gruyère se poursuit. Mercredi, le Tribunal cantonal a rejeté le recours qui retardait jusque-là le début des travaux.
Pour rappel, un agriculteur, propriétaire de terrains concernés par le CO3, s’était élevé contre le Plan d’aménagement de détail (PAD) pour des questions d’accès, ainsi que contre une autorisation anticipée accordée afin d’éviter de repousser le début des travaux. Il contestait qu’une telle autorisation puisse être délivrée avant que le PAD soit validé par la Direction de l’aménagement, de l’environnement et des constructions.
Mercredi, le Tribunal cantonal a rejeté ces arguments dans son arrêt, publié sur internet. Un premier pas positif pour l’Association des communes pour le Cycle d’orientation de la Gruyère. Même si le feuilleton n’est pas encore terminé.
En effet, une séance de coordination, réunissant la commission de bâtisse, l’avocat, la commune de Riaz et les architectes, est prévue ce jeudi pour savoir quelle stratégie adopter. «Une perspective de recours au Tribunal fédéral est toujours possible», explique le préfet Patrice Borcard, qui évoque des craintes quant à l’éventuelle prononciation d’un nouvel effet suspensif.
Dans son arrêt, le Tribunal cantonal informe que «le cœur du problème n’est pas tellement la construction du CO et ses accès, mais le fait que l’opposant cherche une solution d’avenir pour son exploitation»,  résume le préfet.
Voici ce qui est écrit: «Il apparaît clairement que l’intéressé, conscient du calendrier de construction particulièrement serré auquel doit faire face l’association des communes, utilise actuellement les voies de droit contre le CO pour faire pression sur la commune de Riaz afin qu’elle facilite la délocalisation de son entreprise agricole mal située (...) dans un endroit plus favorable dont elle est propriétaire.» Le Tribunal cantonal poursuit: «L’intéressé vise à obtenir des avantages dans un domaine qui n’a rien à voir avec ce projet (...) Un tel procédé, qui relève de l’abus de droit, ne mérite aucune protection.»


Une décision vendredi
Une décision sera prise vendredi concernant le début des travaux, qui auraient dû commencer ce printemps afin d’accueillir 750 élèves à la rentrée 2018. Une non-ouverture à ce moment-là coûterait deux millions, étant donné que l’ensemble des pavillons situés à Bulle seraient inutilisables.

Commentaires

Avec ce "développement incontrôlé", mais voulu par les élites afin de se mettre un maximum d'argent dans les poches, vous allez au devant d'énormes problèmes. Problèmes que vous pourrez comprendre "QUE si vous vous donnez la peine de faire la genèse de ce que sont devenues d'autres régions de notre pays". A bon entendeur.

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