François Genoud a conquis les Veveysans

| mar, 29. nov. 2016

Il est le préfet de la Veveyse. Le PDC François Genoud, ancien syndic de Granges, entrera en fonction le 1er janvier 2017. A peine quelques heures après son élection définitive, il livre ses premières impressions, en marge des célébrations organisées dans son village pour fêter sa victoire. Interview.

PAR SOPHIE MURITH

François Genoud, à chaque tour vous êtes sorti premier dans toutes les communes. Comment expliquez-vous ces scores canon?
Je ne m’y attendais pas à ce point-là. J’ai amélioré mon score partout. Selon moi, mon expérience communale m’a permis de me créer une certaine réputation. Une réputation connue à Granges, en Basse-Veveyse et même dans tout le district par la collaboration avec d’autres syndics.
La campagne a aussi été importante. Tout le PDC était uni et ce jusqu’à la fin du deuxième tour. Finalement, c’est aussi un profil général qui a été choisi.

Plus de 3330 Veveysans vous ont élu. Que cela vous inspire-t-il?
Cela suscite énormément d’émotion et de gratitude chez moi. Plus le score est important, plus la responsabilité que l’on place sur mes épaules est importante. L’attente est élevée et il faudra y répondre.

En sortant largement vainqueur du premier tour, la victoire finale ne pouvait pas vous échapper. En avez-vous douté durant ces trois dernières semaines?
Nous avions une avance confortable, si on peut parler d’avance, vu qu’il s’agissait d’un deuxième tour. Je ressentais une certaine sérénité, mais elle a quelque peu fondu plus nous avancions. On ne sait jamais ce qui peut se passer.
Pour me rassurer, je me disais que le district de la Veveyse est plutôt petit et que 800 voix (n.d.l.r.: la différence entre les deux candidats après le premier tour) ne sont pas simples à aller chercher. Mais il fallait rester concentré. Le fait qu’il n’y ait pas eu de couac durant ces trois semaines m’a rassuré.

Ces derniers temps, vous avez à plusieurs reprises relevé la fatigue que vous ressentiez. Cela ne vous inquiète pas pour la suite?
Non. Même si je sais que la fonction sera très prenante et que les périodes de fatigue ne manqueront pas. Mais je serai en place, ce qui implique une légitimité et je saurai pourquoi je travaillerai. Tandis que, durant la campagne, il y a toujours cette inconnue liée aux rumeurs, aux discussions qui reviennent à nos oreilles. Ce ne sont pas tant les heures consacrées que cette tension psychologique qui épuise.

Qu’allez vous mettre en place dès votre entrée en fonction?
Il faudra déjà que je prenne mes marques. Je plonge dans l’inconnu. Je connais les prérogatives du préfet, j’ai lu la loi qui régit la fonction. Mais je ne sais pas comment se déroule une journée type.
D’un point de vue politique, je veux le plus rapidement possible réunir représentants des communes et députés pour travailler de manière très étroite avec eux. Ensuite, on pourra parler de fusion ou d’économie. Je n’ai pas de priorité pour l’instant. Je vais peut-être changer d’avis ces prochaines semaines…

Quels changements envisagez-vous?
Je n’ai pas la prétention de dire que je changerai quoi que ce soit. D’une part, Michel Chevalley a très bien fait son travail. D’autre part, je n’ai pas les connaissances suffisantes actuellement pour le dire.

Michel Chevalley, qui quittera la préfecture après dix-neuf ans vous a appelé. Que vous a-t-il dit?
Il m’a félicité. Nous allons nous rencontrer ces prochains jours, ces prochaines semaines au plus tard.

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