Fillon, sinon rien

Commentaire

Présidentielle. La meilleure défense, c’est l’attaque. Dans les cordes, François Fillon a tenté de survivre politiquement au Penelopegate. Sa stratégie? C’est lui ou le chaos. Le chaos de la droite dure avec Marine Le Pen ou le chaos de la gauche avec les «successeurs de M. Hollande». Car de plan B pour le remplacer, ajoute-t-il, il n’y en a pas. Hier en conférence de presse, le candidat de la droite et du centre à la présidentielle s’est montré combatif. Il a défendu femme et enfants, attaqué la gauche, fustigé la presse. Un point, cependant, est resté flou. Et pas de chance pour lui, c’est le plus important. Qu’ont vraiment fait son épouse et ses enfants durant toutes ces années pour mériter salaire? François Fillon est resté évasif. Il s’est excusé, certes, mais pas d’avoir commis une erreur en tant que telle. Non, il a juste regretté de ne pas avoir compris que les Français n’acceptaient plus de telles pratiques. Démoli par ses adversaires, lâché par une partie des siens, François Fillon s’en remet au peuple. En particulier, ce peuple de droite qui lui a donné la victoire à la primaire. Mais ces gens-là pourraient lui signifier, à travers les sondages, qu’ils n’en veulent plus. François Fillon a balayé cette éventualité, indiquant que les sondages n’avaient pas prédit son triomphe. Pas sûr, en revanche, que son camp politique l’entende de cette oreille… Jérôme Gachet

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