Le loup a faim

Ce lecteur voit dans le passage du loup à Bulle un appel de l’estomac.

Les explications données par les gestionnaires du grand canidé se veulent rassurantes. Le loup aperçu baguenaudant dans les rues de Bulle devait être complètement perdu… C’est reconnaître bien peu de qualités à un animal au sommet de la chaîne alimentaire. L’explication est beaucoup plus simple: la faim. Une ville sent bon, des odeurs de cuisine, des effluves qui sortent des moloks. Il y a aussi des chats bien nourris, peu lestes à s’échapper. Une autre affirmation de nos spécialistes est que le loup
a besoin de grosses proies et n’est donc pas opportuniste comme le renard (La Gruyère du 11 février 2017). Pourtant fin gourmet, il apprécie petits rongeurs, volailles, reptiles, insectes, fruits, charognes et même champignons (Wikipédia). Le loup est bel et bien opportuniste. En hiver, tout ce qui rentre fait ventre. Son comportement se trouve idéalisé par les personnes qui souhaitent son retour pour ne pas susciter la peur auprès de la population. On oublie qu’un grand carnivore reste imprévisible.
La fin de l’histoire est que nos ancêtres avaient peur de la faim du loup. Les soirs d’hiver, on cachait les bêtes et les enfants et on savait pourquoi. Philippe Barras, La Tour-de-Trême

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