Le plus grand prédateur, c’est l’homme

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Disons-le d’emblée, je ne suis pas un spécialiste du loup ou du lynx. En la matière, je ne suis pas non plus un amateur éclairé, éclairé parfois par d’étranges lumières… Mon domaine de prédilection, c’est plutôt la nature humaine. Et là, l’évocation du loup réveille régulièrement des parts troubles et contradictoires qui sommeillent en nous. Donc. D’abord, une furtive visite bulloise, dont la plupart d’entre nous n’aurions rien su sans nos moyens de communication actuels. Ensuite, une information apparemment factuelle des références cantonales en la matière. Puis, et très vite, l’expression tant de certitudes affirmées que de doutes, rejets ou peurs. Des émotions qui s’auto-alimentent notamment par des amalgames d’arguments sortis de leur contexte ou des approximations successives. Le tout destiné à conforter la réalité à laquelle on adhère a priori. Il y a quelques années, Yann Lambiel, parodiant Oskar Freysinger, avait ainsi pu nous convaincre que les bananes sont bleues. Alors. L’homme, le premier des grands prédateurs, contribuera-t-il à préserver ou à restaurer un équilibre naturel ouvert à la plus grande diversité? Ou, mû par ses instincts de base, privilégiera-t-il ses intérêts proches et particuliers? La question est ouverte. On parle de faune, mais peut-être aussi d’économie ou de politique… Marc Wicht, La Tour-de-Trême

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