Faire feu de tout bois

Toujours à propos d’Ecalex.

Dans un combat, fût-il politique, il y a un certain nombre de règles à respecter. Celui que la gauche mène contre Ecalex a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive. Pas assez toutefois pour éteindre le feu. Inutile donc d’ajouter de l’huile sur ce fameux feu. Mon propos se veut constructif. Il résulte de la haute opinion que j’ai pu me faire de l’Etablissement cantonal (adjectif on ne peut plus à propos), opinion que je me suis forgée en quelque dix-neuf années de préfecture, dont sept comme président de la Conférence des préfets. Quand il ne nuit pas directement à l’efficacité de l’administration, comme le pensent certains, un préfet s’occupe, entre autres, de tout ce qui, dans son district, a trait à la protection contre le feu et les dangers naturels. Dans ce vaste domaine, les tâches de chacun sont clairement définies. Elles obéissent à une partition tayloriste, ce qui facilite grandement la communication entre les différents acteurs: Etablissement cantonal, préfet, police cantonale, commune et, bien évidemment, sapeurs-pompiers, contribuent ainsi à davantage d’efficience. A titre d’exemple, je citerais le contrôle des bâtiments, exercé par les spécialistes communaux. Les bâtiments reconnus à risques élevés (de par le nombre de personnes ou les activités spécifiques) feront par contre l’objet d’un suivi particulier, par les experts en prévention de l’ECAB. Alors oui – oui, comme celui que je glisserai dans l’urne – je suis certain que l’ECAB doit poursuivre sa mue et se doter d’instruments de gestion en phase avec l’époque que nous vivons. S’il en est, contre Ecalex, qui font feu de tout bois, ils se sont trompés d’adresse. Ils ont, en face d’eux, les spécialistes de l’extinction. Ils ont surtout les citoyens qui, en déposant un oui dans l’urne, montreront qu’ils ne sont pas dupes. Michel Chevalley, député UDC-PAI, Tatroz

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