Dans ces périodes de grippe, je me suis dit qu’une petite visite dans la zone des urgences de l’Hôpital cantonal ne me ferait pas particulièrement de mal. Comme ils sont très accueillants et soucieux du bien-être des visiteurs, ils ont décidé de m’offrir quelques jours dans les étages supérieurs, puis à l’hôpital de Billens, où l’on dispose d’une meilleure vue, notamment sur le Moléson (un peu de publicité en passant) et d’un confort digne des meilleures adresses touristiques du canton. C’est dans ces circonstances que j’ai pu me rendre compte de visu de l’incroyable souci permanent du bien-être et du confort que l’on peut ressentir dans ces établissements. Sans parler des installations techniques impressionnantes ni de l’importante organisation, je veux surtout relever l’humanité dont fait preuve chaque personne à tous les niveaux pour permettre le retour en santé des patients parfois bien impatients… Les collaborateurs de tous les départements: de l’entretien, de l’administration, de la gastronomie et, bien sûr, les soignants et médecins, propagent une telle masse d’empathie, de gentillesse et de disponibilité qu’elle favorise ainsi un retour aussi rapide que possible. Il est vrai que, de temps en temps, on entend des «bruits de couloir» comme: «Ah! Il faudrait changer cet appareil, il va bien, mais on pourrait faire mieux!» ou alors «Il commence à faire chaud dans les cham-bres, il faudrait enfin que les barrières soient posées pour que l’on puisse ouvrir les fenêtres et mieux aérer.» Mais là encore, ces réflexions vont dans le sens du bien-être des invités. Merci donc à tout ce secteur d’activité qui se préoccupe inlassablement de la santé. Finalement, en voyant cette masse d’empathie, la santé est-elle vraiment trop chère? Philippe Micheloud, Moléson