Le mauvais combat

Commentaire

Ecalex. Il est nécessaire de protéger les employés de l’Etat, de leur assurer une rémunération et des conditions de travail correctes. Mais faut-il les défendre même lorsqu’ils ne le souhaitent pas? C’est ce que proposent les syndicats et une partie de la gauche, qui soutiennent le référendum contre la nouvelle loi sur l’ECAB. Le débat repose essentiellement sur une hypothèse. Assouplir les règles pour l’engagement et la rémunération des employés de l’ECAB créerait un précédent dangereux. Toute la fonction publique, à commencer par l’Hôpital fribourgeois, pourrait en souffrir. Autant dire que le sujet n’est pas simple à expliquer. Alors les référendaires ont tendance à quelque peu appuyer leurs arguments, en évoquant par exemple une augmentation du nombre d’élèves par classe. Pour trouver le lien, il faut se lever tôt. Car si on se base uniquement sur le projet de loi, l’équation semble simple: le texte offrira de nouveaux avantages aux propriétaires. Quant aux employés, il n’a jamais été question de baisser leur salaire, mais plutôt de faciliter le recrutement de certains profils particuliers. Les référendaires se sont trompés de combat. L’Hôpital fribourgeois, qui se débat dans un contexte difficile, pourrait avoir la tentation de régler ses problèmes budgétaires sur le dos de ses employés. Mais l’ECAB ne rencontre pas de telles difficultés. Et les garde-fous existent. Le directeur ne pourra pas s’arroger un salaire exorbitant, comme le clament les référendaires, puisque les minima et les maxima de l’Etat devront être respectés. Dominique Meylan

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