Le Brexit, version soft

Commentaire

Grande-bretagne. Comme le Schtroumpf farceur, les Premiers ministres anglais ont le don pour offrir des cadeaux qui finissent par leur exploser à la figure. Après David Cameron, qui avait promis de lancer un référendum sur la sortie de l’Union européenne afin d’assurer sa réélection, c’est au tour de Theresa May d’être prise à son propre piège. Mais qu’est-ce qui lui a pris de lancer des élections législatives anticipées? La leader conservatrice a péché par orgueil, certaine de renforcer son pouvoir afin de négocier avec Bruxelles. Raté: même si son parti reste le plus fort à Westminster, elle est désormais privée de la majorité absolue. Aujourd’hui, la situation est plus floue que jamais. Theresa May est toujours à la tête du Gouvernement, mais elle devra louvoyer sans fin pour garder le contrôle des opérations. Pas sûr, d’ailleurs, qu’elle résiste à la pression qu’elle subira, en particulier dans ses rangs. Le Brexit, lui, va certainement survivre à cet échec de ses défenseurs, mais il devra être remodelé. Au Brexit hard préconisé par Theresa May se profile une version plus douce de la sortie de l’Union européenne, avec, par exemple, le maintien d’un accès au marché unique. Ce qui est certain, c’est qu’une grande période d’instabilité s’ouvre, avec des compromis, des atermoiements, des retards. Comme si les choses n’étaient déjà pas assez compliquées sans cela. Jérôme Gachet

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