Nous avons la chance de vivre dans un petit pays, constitué de 26 cantons avec chacun ses particularités et ses traditions. Nous pouvons être fiers de l’entente confédérale et du statut précis des autorités fédérales. Le Conseil fédéral composé de sept Sages – et le terme n’est pas trop fort – sait gérer les tâches qui lui incombent, sans faire de bruit inutile dans la presse ou sur les réseaux sociaux. Le système a certes ses défauts, dont la lenteur n’est pas le moindre, mais il tient le cap depuis bien longtemps. Sans culte de la personnalité, les autorités font leur travail au service de la collectivité, au plus près de leur conscience. Quel décalage avec les Etats-Unis, ensemble de 50 Etats fédérés, où le président élu selon un système bien complexe a tous les pouvoirs et fait tout et n’importe quoi! C’est en tout cas ce qui se passe actuellement avec Donald Trump et son clan familial, qui défait tout ce que ses prédécesseurs ont essayé de construire, qui méprise tout ce qui n’est pas riche, qui se moque de tout et passe son temps à tweeter des inepties dignes d’un sale gamin mal élevé. Non seulement il s’en prend à tout ce qui s’oppose à sa vision égocentrique des choses, mais il réussit même à tailler en pièces ses plus proches collaborateurs et amis de la première heure. Sur le plan international, il se croit le chef incontesté et incontestable, alors qu’il n’est en réalité qu’un pauvre milliardaire sénile et débile qui s’amuse avec la planète, comme si c’était son dernier jouet. Une procédure de destitution est absolument nécessaire, si les Etats-Unis veulent garder une certaine crédibilité dans le monde civilisé. Je plains les millions d’Américains qui doivent subir les décisions de ce pantin confondant gestion d’un Etat et cinéma et vivant dans un monde virtuel, jamais confronté à la dure réalité quotidienne de la plupart de ses concitoyens. Jacques Schouwey, Villars-sur-Glâne