«Flower power» intersidéral

A propos du film Valérian, de Luc Besson (La Gruyère du 29 juillet)
 

Valérian, Laureline… les années Pilote! Luc Besson a fait de ses souvenirs d’adolescent le film français le plus cher jamais réalisé. Voilà qui rend le critique méfiant…
De plus, la morale est gentillette, fleur bleue même.  Les effets spéciaux spectaculaires ne sont pas au service de l’ultraviolence, mais de formes d’humanité souriantes, voire aimantes. Humour des situations et des personnages. Poésie de l’alien, ces étrangers multiples à découvrir plutôt qu’à détruire.
Alors, peut-être, au sens des critères actuels, un film condamné au flop commercial? Peut-être, mais, pour moi, cette plongée dans les années 1960-1970 représente d’abord la mise en exergue des forces de vie de cette époque. Flower power intersidéral et intergénérationnel, mais oui, pourquoi pas? Notre présente humanité en a bien besoin. Et, finalement, je ne pense pas que les jeunes d’aujourd’hui soient moins en recherche d’amour et de reconnaissance que leurs prédécesseurs…
J’y crois et j’irai revoir le film, pour mes souvenirs d’adolescent et pour m’entourer d’adultes de demain.

Marc Wicht, La Tour-de-Trême
 

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