GESA organisera le SlowUp 2018

| ven, 12. Jan. 2018

Menacé depuis le retrait de Chassot Concept, le prochain SlowUp de la Gruyère aura bel et bien lieu. Gruyère Energie en reprend les rênes.

PAR FRANCOIS PHARISA

«Une énorme satisfaction. La partie était loin d’être gagnée il y a encore un mois.» Directeur de La Gruyère Tourisme, Pascal Charlet fait part de son soulagement: la 15e édition du SlowUp de la Gruyère prendra finalement place le dimanche 15 juillet prochain. Gruyère Energie SA (GESA) reprend la direction des opérations.
L’entreprise basée à Bulle, essentiellement active dans l’approvisionnement et la distribution d’électricité, fête cette année ses 125 ans. «C’est donc pour nous l’occasion parfaite pour démontrer notre attachement à la région et lui transmettre un message clair de soutien», souligne Grégoire Raboud, responsable Energie business et développement.
Et au-delà de cette année anniversaire, GESA poursuivra-t-elle son engagement? «Pour l’heure, tout reste ouvert. Aucune décision n’a été arrêtée pour 2019, mais nous souhaitons bien sûr trouver une solution pour pérenniser l’événement», rétorque Grégoire Raboud.
Pascal Charlet assure lui aussi que la pérennité de la manifestation reste une priorité. «Tout le monde est d’accord pour que dès cette année, les bases des éditions futures soient posées», relève-t-il, en prenant soin de ne pas trop en dire. «Concentrons-nous déjà sur cette édition 2018. Nous ne sommes pas en avance.»


Même tracé, même budget
GESA et La Gruyère Tourisme se verront épaulées par la Fédération patronale et économique de Bulle, qui souhaitait également s’investir. Le budget, stable par rapport aux années précédentes, s’élève à environ 100 000 francs. «Des sponsors nationaux et locaux se sont déjà engagés et GESA apportera sa contribution», précise Grégoire Raboud. Le parcours, long de 25 km et traversant neuf communes, devrait «a priori être identique».
Pour rappel, la société Chassot Concept, à la barre depuis 2014, annonçait début décembre renoncer à l’organisation de l’événement. En raison «des grosses contraintes logistiques et de sécurité, ainsi que du manque de soutien financier», expliquait son directeur Richard Chassot dans ces colonnes (La Gruyère du 5 décembre 2017).
La Gruyère Tourisme s’était donc donnée pour objectif de dénicher un nouvel organisateur et ainsi ne pas perdre une manifestation qui attire chaque année peu ou prou 20 000 amateurs de mobilité douce. «Dont une bonne moitié vient d’au-delà de la Gruyère», souligne Pascal Charlet. ■

Ajouter un commentaire

CAPTCHA
Cette question est pour tester si vous êtes un visiteur humain et pour éviter les soumissions automatisées spam.

Annonces Emploi

Annonces Événements

Annonces Immobilier

Annonces diverses