«No Billag, un massacre»

A propos de la votation du 4 mars sur la taxe audiovisuelle.

Le 4 mars prochain, le peuple suisse se prononcera sur l’initiative «No Billag». Aujourd’hui, chaque ménage de notre pays paie annuellement 451 fr. 10 francs, soit 37 fr. 60 par mois, pour avoir droit 24 heures sur 24 à de l’information vérifiée et neutre, du sport presque à volonté, de la musique pour tous les goûts, des documentaires instructifs, de la culture, du divertissement, de l’humour, des nouvelles régionales, nationales et internationales de qualité. L’année prochaine, ce ne sera même plus que 1 franc par jour! La RTS et ses différentes chaînes TV et radio, de même que les radios et TV locales et régionales nous offrent grâce à ce financement un superbe choix de programmes que l’on nous envie loin à la ronde. L’initiative «No Billag», si elle venait à être acceptée, signerait l’arrêt de mort de nombreuses chaînes – Radio Fribourg n’y survivrait pas – et de nombreuses émissions. Ce serait bien dommage, et dommageable pour notre démocratie. Une facture de 365 francs par année, ce n’est pas rien, diront toutes les personnes qui peinent à boucler leur mois et qui seront tentées d’appuyer l’initiative pour réaliser cette économie. Et pourtant, ce que trop de monde ignore, c’est que toutes les personnes au bénéfice de prestations complémentaires de l’AVS ou de l’AI, de même que toutes celles qui résident en EMS et dont l’état de santé requiert au moins 81 minutes de soins par jour, peuvent être exemptées de cette taxe. Il suffit pour cela d’envoyer à Billag une simple attestation en utilisant les formulaires que l’on trouve sur son site internet. En solidarité avec les minorités linguistiques, parties intégrantes de notre cohésion nationale et avec tous les gens isolés qui n’ont pas accès à internet, continuons de payer notre redevance pour maintenir la qualité de nos programmes radio et télévision. Ne laissons pas le privilège aux plus puissants de nous asséner leur propre idéologie et de nous envahir de publicité. Votons résolument non à «No Billag». Philippe Pasquier, président, pour la section du Parti socialiste de Basse-Gruyère - Rive Gauche, Marsens

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