L’élection complémentaire au Conseil d’Etat du 4 mars provoque des supputations dans le landerneau des faiseurs de rois. Dans la presse régionale chacun y va de son analyse personnelle. Il se trouverait que, par son genre, la candidature du radical Didier Castella serait pléthori-que au sein du Conseil d’Etat actuel. Une réflexion à faire accroître l’ire au sein du Parti radical. Bien sûr, il faut reconnaître que Didier Castella est parvenu en un temps record à endosser le rôle de favori. Le combat entre le physicien de Pringy et l’opulent métayer UDC de Posieux s’annonce serré. Leur face-à-face sera bien le moment le plus intense de ce premier tour. Dans son édition spéciale de février 2018, l’UDC fribourgeoise met sous pression la classe politique fribourgeoise en avançant des arguments difficilement contournables. Cependant, la candidature socialiste n’est pas si anodine qu’elle n’y paraît. Depuis l’annonce de la démission de Marie Garnier, l’alliance de gauche s’est effondrée. Provoquant un tas de ruines sur lequel s’est trouvée propulsée seule avec bravoure Valérie Piller Carrard. Elle tente de redonner confiance à ses partisans pas toujours commodes. Les troupes PLR, UDC et PS sont en alerte. Celles du PDC sont en dilettante. Le président Schoenenweid a fort à faire pour maintenir les siennes unies. Car au PDC fribourgeois deux ailes côtoient l’indiscipline. Le PDC des villes arrose facilement le PS de ses suffrages. Le PDC des champs, lui, se montre bien plus parcimonieux pour ce genre d’exercice. Je ne voudrais pas oublier la candidature de Sylvie Bonvin-Sansonnens qui est une candidature logique. Quant aux trois candidatures restantes, je les classe dans la catégorie des hurluberlus, comme mentionné dans un autre journal régional. Paul Doutaz, Gruyères