Pierre Arditi et Daniel Russo ont échangé de pertinents dialogues, vendredi à la salle CO2 de La Tour-de-Trême. L’êtreoupas égratigne les clichés qui entourent «la question juive». Avec humour et une pédagogie proche du didactisme.
ÉRIC BULLIARD
SAISON CULTURELLE. Aux salutations, à l’issue de L’être ou pas (vendredi soir à CO2), Pierre Arditi prend la parole. Pour remercier et féliciter le public suisse, mais aussi pour indiquer que, avec son complice
Daniel Russo, ils n’avaient plus joué la pièce depuis un an. Et que l’auteur Jean-Claude Grumberg avait ajouté une scène qu’ils ne maîtrisaient pas encore totalement. Pour s’excuser de quelques approximations, en clair. Que le public a pu sentir, mais que le talent et le métier des comédiens ont compensées.
Ce métier (ou appelons-le…