La semaine prochaine, le 17 février précisément, on célébrera les cinquante ans de la mort de Léon Savary. Avec vernissage de l’ouvrage collectif paru en son hommage, exposition, numéros spéciaux de différents journaux de Suisse romande, colloque au Collège Saint-Michel et à l’Université de Fribourg, puisqu’il est l’un des éminents anciens étudiants de ces deux institutions. Il le méritait bien, ce brillant polémiste, ce journaliste à la langue incomparable, cet auteur d’une vingtaine de livres au «ton unique dans la littérature romande», comme l’écrit Roger Francillon dans l’HistoiredelalittératureenSuisseromande.
Ou peut-être que non. Peut-être que personne ne se souviendra, ce jour-là, de Léon Savary. Comme on ne s’est guère souvenu des 50 ans de la mort d’André Maurois ou de Marcel…