Avec Lèroba-trabetsè et Chinkefôpona dzouta, la troupe du Groupe choral Intyamon renoue avec sa tradition théâtrale. Ces deux comédies mettent à l’honneur des jeunes qui ont apprivoisé le patois avant de monter sur scène.
MARTINE LEISER
«Les premières lectures des pièces ont vraiment été ardues.» Marlène Aeby, présidente du Groupe choral Intyamon, sourit en expliquant que certains jeunes acteurs, lors des répétitions, lisaient ou récitaient leurs textes sans connaître un seul mot de patois. Mais à les voir aujourd’hui sur scène, jouer avec aisance et même avec l’accent, on a de la peine à les imaginer balbutier, ou encore trébucher sur les mots.
«Ils se sont beaucoup entraînés à la maison. On leur a donné un CD avec leurs répliques afin qu’ils puissent travailler l’intonation du patois»,…