Il ne fait pas bon être journaliste par les temps qui courent. D’abord, parce que le contexte est difficile. On ne parle plus que de centralisation, de restructuration, de fusion. En 2017, des titres ont disparu, à l’image de L’Hebdo, en janvier dernier. Passé le choc, le deuil a été vite fait.
L’image de cette profession a également changé. On le constate avec tristesse dans le cadre de la campagne «No Billag». Après les percepteurs d’impôts et les banquiers, c’est au tour des journalistes d’être les têtes de Turc du système. Les exemples sont innombrables. Si François Fillon n’a pas passé le premier tour de l’élection présidentielle française, en avril dernier, c’est à cause de cette satanée presse! Ne ferait-on pas mieux de se réjouir de ces enquêtes qui, courageuses, implacables, ne…