Un couteau à cran d’arrêt dans le vif des plaies

jeu, 15. fév. 2018

LIVRES
Delphine de Vigan

LES LOYAUTÉS
JC Lattès, 208 pages

Autant le dire tout de suite: c’est un livre dont on ne sort pas indemne. Une histoire banale, a priori: deux familles, l’une dont les parents sont divorcés et l’autre pas. Deux garçons, copains d’école, et une enseignante de biologie. Très vite, les souffrances vont surgir, chacun protégeant l’autre tout en s’enfonçant cruellement dans sa propre pathologie. «Des deux côtés de la frontière, le silence s’est imposé comme la meilleure posture, la moins périlleuse», dit Théo de sa garde alternée (Papa/Maman).

Pourtant la gangrène est tapie, telle un volcan au repos. Tous sentent sourdre l’éruption. La dérive séduit par son irrémédiable présence. Chacun se suicide lentement, attiré par des forces destructrices. Tout est trop lourd, ça…

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