Pour 2018, Pro Natura a choisi de mettre en lumière l’hermine. Une remarquable chasseuse de campagnols qui n’en craint pas moins quelques prédateurs. Pour survivre, elle a donc besoin d’un paysage riche en cachettes. YANN GUERCHANIK
Il suffit d’une lettre ou d’une prononciation approximative pour faire passer le bel animal de la distinction à la raclure, de l’aristo à la canaille. Pour peu qu’on substitue son h par un v, l’hermine devient vermine, ce qui ne rend pas justice à cette gracieuse demoiselle, mise à l’honneur par Pro Natura.
L’organisation suisse de protection de la nature vient en effet d’élire animal de l’année (lireencadré)la Mustelaerminea, l’un des plus petits prédateurs de notre pays. L’occasion d’en savoir davantage sur ce mustélidé qui s’avère autrement plus…