«Jean Winiger m’a permis de braquer mon viseur à la hauteur de son intimité. Il s’appuie alors sur ses repères pour que l’objectif le saisisse dans ses rôles simulés, dans son rôle vécu et dans son abandon. Je lui sais gré de ses portraits, de ses décors, de son aura et de son intelligence de baroudeur, de poète et d’acteur.» Au Prado de Bulle, ce dimanche à 11 h, le réalisateur fribourgeois Jean-Théo Aeby présente une nouvelle version de son documentaire De la cour au jardin du monde. Dix ans après le premier, il a cherché à savoir ce qui s’était passé de nouveau dans la vie de Jean Winiger, de nouveaux spectacles en nouveaux projets d’écriture.
«Plusieurs extraits du film produit en 2008 sont éliminés au profit de nouvelles scènes, de nouveaux dialogues avec lui, explique Jean-Théo…