Avec Beytna, la danse invite à la rencontre. Vendredi à la salle CO2, les spectateurs sont devenus participants, le temps d’une dégustation sur scène.
ÉRIC BULLIARD
Plus qu’un spectacle, Beytna propose une expérience. Un de ces moments troubles où l’art et la vie se confondent, où artistes et spectateurs se mêlent. En particulier lors de ce moment inédit, vendredi, à la salle CO2 de La Tour-de-Trême: quelque 270 spectateurs sont montés sur scène, à partager le repas que la compagnie venait de préparer devant eux.
Avec son Maqamat Dance Theatre, le chorégraphe libanais Omar Rajeh crée volontiers ses pièces à partir d’éléments de la vie quotidienne. Ici, c’est le repas, ce symbole de partage et de convivialité, qui sert de point de départ. Sa mère est sur scène, qui dirige les opérations.…