Le «goudronnage» en forêt

Les travaux effectués en Bouley­res font réagir cette lectrice.

J’ai cru rêver quand j’ai découvert pour la première fois le chemin goudronné en forêt de Bouleyres. Il s’agit du chemin «principal» reliant l’entrée de la forêt (là où se trouve la grande fontaine) jusqu’en direction de la Pépinière, mais également celui entre La Tour-de-Trême et Broc. Du béton ou du goudron, appelez ça comme vous voudrez, moi je le nomme ainsi.
Quel énervement de voir cela, j’ai dû regarder à deux fois si je ne rêvais pas tant c’était impensable et incompréhensible. Au début c’était le déni, l’impossibilité d’imaginer un chemin modifié ainsi; puis la colère contre ceux qui avaient fait ça. Et enfin l’impuissance. L’impuissance de faire quoi que ce soit puisqu’il était trop tard, le goudron ayant été posé.
Quel est le but de remplacer un chemin forestier par un revêtement en goudron? Et cela en pleine forêt, là où normalement les gens ont envie de retrouver des chemins terreux et naturels. Faisant de la course à pied, je privilégie justement les chemins de forêt à ceux de la ville. Désormais, je suis frustrée de poser mes pieds sur un parterre dur chaque fois que je prends ces chemins-là.
Si c’est pour les voitures, elles n’ont pas leur place en forêt; si c’est pour les tracteurs, ils ont des roues suffisamment gran-des pour rouler sur des chemins caillouteux ou terreux et, si c’est pour les poussettes, le chemin d’avant convenait très bien.
Aujourd’hui, il est trop tard certes, mais pas trop tard de dire combien je suis énervée. Et je sais que je ne suis pas la seule.
Julie Sallin, La Tour-de-Trême

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