Le poète vaudois François Debluë vient de publier D’un autre regard, composé de trois passionnantes méditations. Rencontre.
Il commence par faire visiter le jardin, en précisant qu’il s’agit surtout du domaine de sa compagne. Vue sur le lac, au-delà des vignes, sérénité absolue. Nous sommes à Rivaz, où, depuis une vingtaine d’années, le poète François Debluë vit dans une ancienne maison vigneronne, décorée avec goût. Avec des murs tapissés de tableaux et de gravures, des bibliothèques qui débordent. «Nous avons peut-être chez nous plus de livres que la vie ne nous laissera le temps d’en lire», écrit-il dans Ces livres que nous ne lirons pas, deuxième des trois méditations qui constituent D’un autre regard, son dernier ouvrage.
La discussion ouvre sur Georges Haldas (1917-2010) et Jean…