Réseau santé. Dès 2014, des collaborateurs du Réseau santé et social de la Veveyse (RSSV) ont signalé des problèmes relationnels entre personnel et direction. Problèmes qu’ont soulignés à leur tour les Ligues de santé dans un rapport rendu en juillet 2017. Problèmes que la commission du personnel a tenté de relayer, avant de finalement jeter l’éponge à la fin de l’année passée faute de pouvoir faire entendre ses revendications. Depuis quatre ans donc, des dysfonctionnements au RSSV sont pointés du doigt. Depuis quatre ans, le comité de direction, organe de surveillance du Réseau, en a connaissance. Quelles que soient les démarches entreprises depuis, force est de constater que celles-ci n’ont pas produit leurs effets. Les tensions croissantes l’attestent. Le domaine médical est soumis à des contingences toujours plus nombreuses. Et le RSSV lui-même a connu d’importantes transformations ces dernières années, de la création d’un centre de puériculture à l’intégration d’un service des curatelles, en passant par l’explosion des demandes d’aide et soins à domicile. Mais, dans ce contexte, direction et comité de direction ont tout intérêt à faire cause commune avec le personnel et l’écouter quand celui-ci fait part de son désespoir et affirme se sentir méprisé par sa hiérarchie. A l’inverse, ils se cachent et se déresponsabilisent, ils se bornent à attribuer les problèmes dénoncés à «certaines réticences aux changements» qu’afficheraient «une minorité» d’employés. François Pharisa