Le Ministère public a ouvert une brèche, hier, dans l’affaire de Frasses. Le procureur général n’exclut pas la complicité pour un des accusés, qui a été reconnu coupable d’assassinat en première instance.
DOMINIQUE MEYLAN
Le Tribunal cantonal a repris hier l’examen de l’assassinat de Frasses (La Gruyère du 5 juillet). Sans preuves et avec des aveux qui laissent quelques incertitudes, les juges doivent se prononcer dans un fort contexte de doute. Un homme avait été assassiné en mai 2013 à Frasses devant sa compagne et ses quatre enfants, victime d’un conflit meurtrier entre deux familles d’origine kosovare.
En première instance, deux hommes ont été condamnés à la prison à vie pour assassinat. Ils ont fait appel de cette décision. Après avoir menti et fait preuve d’amnésie pendant toute…