WOMAN AT WAR. Halldóra Geirharðsdóttir y est extraordinaire, Jóhann Sigurðarson n’y est pas en reste, le film évoque l’Islande jusqu’au bout du Vatnajökull, il touche à l’universel toutefois… la phrase se prononce à voix basse, à moins d’avoir sillonné le pays du Landmannalaugar à la Jökulsárgljúfur, pris des bitures dans les bars de Reykjavik, becté du poisson séché et du þorramatur dans l’unique bouiboui d’un patelin nommé Kirkjubæjarklaustur.
Mais revenons à nos moutons, plus nombreux en Islande que les Islandais à ce qu’il paraît. Le cinéaste Benedikt Erlingsson avait convaincu avec Des chevaux et des hommes, il revient avec Woman at war plus persuasif que jamais. Astucieux, original, léger et profond, son deuxième long métrage capte l’air du temps depuis le fin fond du monde. Halla…