La cité pèse pour plus d’un quart dans les retombées économiques du tourisme en Gruyère. Des recettes stables avec des touristes aux habitudes bien différentes. Panorama.
SÉRIE 3/3. A 10 h 30 en ce jeudi matin, Aurelia Parga presse déjà le pas. Dans deux minutes, son bus quittera Gruyères pour prendre la direction de Berne. Une troisième ville est au programme de la journée, mais la jeune Roumaine originaire de Bucarest ne se rappelle plus de son nom. Le groupe aura eu quarante-cinq minutes pour visiter la cité médiévale, après avoir dormi à Bellegarde, en France, la veille. Pendant dix jours, Aurelia Parga va zigzaguer entre la Suisse et la France, l’Italie et l’Allemagne, où les touristes roumains prévoient de dormir. Jérôme Saint-Jours et sa compagne viennent, eux, de Grenoble. Ils…