Le verre à moitié plein

Ce lecteur fait part de ses réflexions philosophiques.

«Quand je sens certains soirs ma vie qui s’effiloche et qu’un vol de vautours s’agite autour de moi, je tâte dans ma poche un caillou ramassé dans la vallée des Rois.» Ces propos tenus par Bernard Dimey hantent mon «caillou» cabossé de multiples aléas. Mais que la vie est belle! Que serions-nous sans tracas? Quelle lassitude serait notre passage furtif en la machine ronde?

Tout perdre, repartir de zéro et savourer les petits riens qui ensoleillent toute journée, même celle des victimes de burn-out ou de dépression (la première affection, un euphémisme, frappe les salariés aisés, tandis que les smicards ne peuvent souffrir que d’une dépression).

Chers lecteurs, le verre est à moitié plein, laissez donc le vide et le néant aux existentialistes et existez quelle que soit votre condition. Votre vie vous a été infligée, ne soyez donc point affligés. Sachez que tout ce que vous endurez vous permettra de rebondir. Et si votre vie est à son terme, le ronron éternel ou la vie éternelle vous attendent. Pourquoi donc songeriez-vous à l’enfer? Vous l’avez vécu parfois sur Terre. L’au-delà n’est rien ou alors une renaissance… qui vous accordera toutes vos chances que, hélas, vous galvauderez peu ou prou.

«La vie n’est rien. On s’aime, on se déchire, on se montre les dents…», affirme encore Bernard Dimey. Pourquoi donc? Chacun veut être roi et régner sur son petit monde. Mais il est des hommes monarques sans sujets qui ne pourront exercer leur dictature sur quiconque. Surtout, comme le chante Jacques Brel, «quand toutes les morues m’auront laissé tomber.» Patrice Blanc, Riaz

 

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