Ces femmes dont la Suisse a besoin

Commentaire

Doris Leuthard. Vous souvenez-vous qu’un autre conseiller fédéral a démissionné en début de semaine? Mais oui, c’était mardi… Le «ouf!» de soulagement du blafard Johann Schneider-Ammann contrastait avec les larmes d’émotion de Doris Leuthard, jeudi. A la tête d’un département mammouth, l’Argovienne aura durablement marqué la Suisse par le nombre et l’importance des réformes qu’elle a mises sous toit, les gagnant presque toutes devant le peuple. Son échec contre la Lex Weber? L’effet de la nouvelle LAT sera bien plus global. Le non du peuple à sa vignette à 100 francs? Son fonds routier vaut bien mieux. Une route qu’elle a de plus réconciliée avec le rail, lui aussi financé à long terme. Et que dire de la sortie du nucléaire, ce big bang politique qu’elle, l’ancienne «Atom Doris», a déclenché avec l’appui des trois autres conseillères fédérales d’alors? Sans parler de la stratégie énergétique 2050. Pendant ce temps, le Gripen se crashait lamentablement. Et les caisses maladie se sucrent toujours sur le dos des assurés. Les femmes, le charisme (une qualité pas seulement féminine) et la force de conviction font du bien à la Suisse. Les compétences et le sens politique aussi. Doris Leuthard l’a montré avec grande classe. Voilà qui dresse le portrait de Karin Keller-Sutter. Et dire que la gauche l’avait évincée en 2010 au profit de Johann Schneider-Ammann! Un tel gâchis ne doit pas se reproduire le 5 décembre. Car le succès d’une Suisse de moins en moins consensuelle dépendra toujours plus de la présence de telles bêtes politiques à sa tête. Jean Godel

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