La galerie Osmoz accueille Massimo Baroncelli pendant un mois. Naturesmortes propose de suivre le regard que pose l’artiste sur le monde des objets.
ANN-CHRISTIN NÖCHEL
«Lorsqu’on a un verre à la main et que ce verre ne représente plus rien d’autre qu’un simple verre, alors on a commencé à s’ennuyer.» La citation n’est pas de Massimo Baroncelli, mais tirée et adaptée du roman L’ennui d’Alberto Moravia. L’artiste tourain l’a relue une trentaine de fois: elle a renforcé son intérêt pour l’objet et son envie de le rendre vivant.
C’est la première fois qu’il prend possession de la galerie Osmoz à Bulle. Il a choisi de présenter une trentaine de tableaux, récents et plus anciens, peints à l’aquarelle. Le fil conducteur de Natures mortes c’est donc l’objet. Un thème récurrent chez l’artiste,…