Avec la noblesse de l’artisan

jeu, 18. oct. 2018

Yves Jamait

MON TOTEM
Wagram / Disques Office

Il a viré sa casquette irlandaise. Marre qu’on la confonde avec celle de Gavroche et que ce Dijonnais se fasse traiter de Titi parisien. La sincérité à fleur de peau, l’excellent Jamait se montre tête nue en couverture de ce septième album. Avec la noblesse de l’artisan, il continue de poser son regard sur le monde désespérant qui nous entoure (Les mêmes, Le maillon), enrage après le suicide d’un proche (le puissant Qu’est-ce qui t’a pris?) et lance un cri d’amour à la vie, en alignant haut et fort ses croyances d’athée («Je crois qu’on est tout seul et qu’on y va»). Jamait a évolué: toujours aussi intense, mais moins dans l’énergie, il multiplie les couleurs musicales, sans abandonner l’accordéon, tour à tour virevoltant et déchirant. Au fil…

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