S’approprier une rue, comment faire?

Ce lecteur s’interroge sur le récent essai de rendre piétonne la rue de la Promenade, à Bulle.

Merci à la commune de Bulle qui m’a invité à m’approprier la rue de la Promenade. Mais comment faire? Le Larousse m’éclaire: «Faire sa propriété de quelque chose, souvent
indûment…» Bizarre! Et d’ailleurs, m’apprend-on, il faut du mobilier urbain pour cela. C’est quoi? Une table, des chaises, une tente ou autre chose? Je comprends que les urbanistes aient leur propre langage – tout comme les mé-decins ou les ingénieurs. Cela facilite la communication entre eux. Mais lorsqu’ils s’adressent à nous, simples citoyens, un langage plus populaire serait souhaitable. Et autre chose: sans appropriation et sans mobilier urbain, une simple mesure apporterait une meilleure qualité de vie. Surtout par beau temps, le dimanche, les terrasses de la Grand-Rue sont bien garnies. On aime y siroter un café, déguster un verre de vin ou prendre un repas. Mais pourquoi, bon sang, faut-il que toutes les vingt secondes une auto passe et dérange l’atmosphère paisible? Une interdiction de circuler le dimanche ne gênerait pas vraiment les automobilistes, mais ajouterait énormément au bien-être de nous autres flâneurs du dimanche! Jean-Paul Rüttimann, Bulle

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