«Ecorner ne signifie pas que l’on n’aime pas son bétail»

Ce lecteur s’offusque de l’initiative populaire «pour la dignité des animaux de rente agricoles», soumis au vote le 25 novembre.

Il est aberrant d’oser demander au peuple de voter sur les cornes des vaches. Si cette initiative est acceptée, elle sera inscrite dans la Constitution et qui paiera le soutien financier aux détenteurs de vaches à cornes? Eh bien, ce sera, à mon avis, aux paysans eux-mêmes de le faire, puisqu’une partie de l’argent sera prélevée sur les paiements directs, ainsi qu’à la Confédération bien sûr. Et la Confédération, c’est qui? C’est nous, les citoyens. Avec le temps, on augmentera impôts et taxes pour combler les primes accordées aux détenteurs d’animaux à cornes. L’éleveur devrait avoir la liberté de choisir de les ôter ou de les garder. Ce n’est pas parce qu’on écorne que l’on ne respecte et que l’on n’aime pas son bétail. J’aime le folklore. Pendant les désalpes, les vaches sans cornes sont aussi bien fleuries que les encornées. Les personnes qui désirent des vaches à cornes devraient essayer d’aller les attacher dans l’étable… Peut-être alors changeront-ils d’avis en s’apercevant du danger? Nous ne sommes plus au temps où il y avait cinq à huit vaches dans l’écurie. Je voterai non à cette initiative. Roger Favre, Ecoteaux

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