Ils nous ont fait le coup avec Charles Aznavour, rebelote avec Bernardo Bertolucci. Deux immenses artistes, assurément, deux monstres de la chanson et du cinéma, rien à redire là-dessus, respect, bravo, merci. Mais pourquoi faudrait-il absolument que ces géants-là fussent les derniers? Beaucoup l’ont en effet répété: avec Aznavour c’est «le dernier géant de la chanson» qui s’en est allé. Comme, avant lui, Ferré (1993), Barbara (1997), Trenet (2001), Ferrat (2010)… Tous furent les derniers. Bashung aussi, il y a déjà dix ans. Un jour, malheureusement, Renaud partira comme le dernier géant, et Maxime Le Forestier, et Manset, et Souchon…
Disparu lundi, Bertolucci a aussi été salué comme un des derniers géants du cinéma italien. Ou comme le dernier maître, «l’ultimo grande maestro del…