C'est un peu comme si la vache fribourgeoise s'éteignait pour la seconde fois ! Si les vaches avaient le don de la parole elles diraient « fi les cornes » aux citoyens fribourgeois qui n’ont pas retenu la leçon de la disparition en 1975 de la belle et grosse vache de la race «la fribourgeoise ». En effet, les fribourgeois ont rejeté le plus massivement en Suisse à 66, 2 % de non l’initiative pour les vaches à cornes. Le zébu et le rhinocéros sont protégés par la loi suisse mais l’animal le plus emblématique de notre beau pays ne l’est pas. Quelle honte pour le bien fait de notre carte touristique suisse et surtout pour la diversité patrimoniale liée aux bovins. Adieu les combats des vaches d’Hérens, les emblèmes du canton de Schwyz et de la jolie petite ville de Bulle. Les préposés responsables touristiques devront revoir à l’avenir leurs stratégies communicatives car le lobby de la transformation génétique et du lait le savaient déjà : on ne trait pas les vaches par les cornes. En prenant le taureau par les cornes, le petit et grand bourgeois fribourgeois aux pensées très radicales ainsi que le conseiller fédéral démissionnaire bernois parlant le français comme une vache espagnole n’ont pas le mérite d’avoir cette fois étés des peaux de vache radicales envers les citoyens suisses car ils ne les ont pas pris pour des vaches à lait. Le rire c’est bon pour la santé même si l’ancien lobbyiste d’un transformateur laitier et ancien Conseiller fédéral fribourgeois de Barberêche voulait ruminer dans son coin pour obtenir de l’excellent fromage de gruyère avec un arrière-goût de l’oncle Sam. Une chose est sûre, ce n’est pas la vache qui beugle le plus fort qui a le plus de lait ! A l’avenir, je vous le dis, il nous faudra aller en Inde pour voir des vaches cornées car sur notre plancher des vaches helvétiques seules 10% ont encore des cornes en 2018 contre 27 % en 2014 selon le porte-parole de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG). Ah la vache ! Marc-Olivier PETER Postfach 7602 6302 Zug