Un premier roman cru, qui cogne, rigole et fait du bien

sam, 05. Jan. 2019

Le Gruérien Jean-Michel Borcard vient de publier L’asile du baron. Un premier roman détonnant, qui montre l’envers d’un décor familier.

ÉRIC BULLIARD

Ici, pas question de littérature gentillette, d’une aimable histoire proprement écrite. Pas de phrases manucurées avec le joli adjectif placé au bon endroit. Pour son premier roman, le Bullois Jean-Michel Borcard lâche un Asile du baron qui balance des gnons dans la tronche, qui suinte l’alcool, pue les égouts et le cadavre pas frais. C’est cru, ça secoue, ça rigole et ça fait du bien.

Déjà, son narrateur est dératiseur, imaginez un peu. Dès la première page, ce Joseph Miceli explique: «Je traquais les rats, les cafards, les nuisibles en tout genre. J’étais obsédé par toutes les saloperies que j’avais vues. Je ne pouvais plus manger du pain…

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