Les courses adaptées

Cette lectrice souhaiterait que la presse donne les résultats des courses adaptées.

Heureuse, j’ouvre La Gruyère de mardi pour y lire un article qui change du football. Un papier sur la course à pied attire mon attention. Mais qu’en est-il des autres sports moins médiatisés, moins primés? Là n’est pas le sujet, une unique réflexion qui m’accompagne au gré des pages. J’entreprends la lecture de cet article pour arriver à la liste des résultats que je parcours avec plaisir en félicitant chacune des personnes nommées et en me remémorant le joli samedi que nous avons tous passé ensemble. Mais une chose m’interpelle, je ne trouve pas la catégorie adaptée. Je suis pourtant certaine qu’elle a eu lieu, avec un franc succès et sous des sourires magiques. La catégorie adaptée qui existe depuis l’an passé dans toutes les manches de la Coupe La Gruyère ne figure à nouveau pas dans les résultats, sans parler qu’il n’y a pas une ligne à ce sujet. Dommage! De quel droit, et ce pour une seconde fois, la presse évince la nouveauté, la différence? On prône le sport pour tous, mais discrètement, quand même ne pas trop en faire, ne pas trop en dire, ils ne méritent quand même pas toute cette attention. De toutes les courses, celle que je préfère regarder, c’est bien la catégorie adaptée, où même les derniers sont con­tents d’eux-mê­mes, personne n’a d’excuse et tout le monde s’entraide afin que chacun puisse passer la ligne avec un plaisir que nous ne connaissons qu’à peine. Ils s’entraînent comme des fous dans des groupes, sont toujours con­tents et reconnaissants. Mais alors quelle belle gratitude que leur offre la société, quel beau retour… On les oublie! Mais pourquoi ne pas continuer dans le sens de l’égalité? Soyons fiers de partager, de rencontrer, de vivre heureux ensemble, d’apprendre des autres, de diminuer les stéréotypes qui nous conditionnent. Maëlle Minnig, Marsens

Catégorie: 

Annonces Emploi

Annonces Événements

Annonces Immobilier

Annonces diverses