PAR ÉRIC BULLIARD
Comment vivez-vous ce départ de Fri-Art, après six ans à sa direction artistique?
Balthazar Lovay. En général, je vis bien les transitions et les changements. C’est une séparation sans déchirement. Avec Julia Crottet, directrice administrative (qui reste en place), nous laissons Fri-Art dans une bonne santé financière, administrative et, je crois, artistique. Même s’il y a toujours des critiques, que je suis prêt à entendre.
Pourquoi n’avez-vous pas sollicité un nouveau mandat de trois ans?
Au bout de six ans, je me suis dit que c’était le moment de changer. Ce qui a aussi beaucoup compté dans ma décision, c’est que je ne voulais pas monopoliser une petite institution qui peut profiter à d’autres. J’ai connu cette chance incroyable, à 35 ans, qu’on me fasse confiance pour…