Le Marsensois Raymond Delley publie son deuxième roman. Sur un ton toujours aussi mélancolique et dans une langue élégante et souple.
ÉRIC BULLIARD
On y entre avec l’impression d’être le bienvenu. De se retrouver non pas en terrain connu, mais vaguement familier. Ces figures oubliées, ces aller et retour entre passé et présent, cette maison mystérieuse gorgée de souvenirs, cette musique de la langue… Quelques jours en automne, que Raymond Delley publie moins de deux ans après Les clairières, constitue le deuxième volet d’un futur triptyque. Il est le fruit d’un mûrissement de presque vingt ans.
Installé à Marsens, cet ancien chargé de cours en littérature française à l’Université de Fribourg a en effet écrit ce livre avant Les clairières (2017). Une première version, du moins: en 2004,…