Ce plat royal à la portée des croquants

mar, 23. jui. 2019

Cet été, La Gruyère évoque quelques mets nappés d’émotions et de souvenirs. Comme la langue de bœuf, cette merveille moelleuse.

ÉRIC BULLIARD

Certains la donnent au chat, la tournent sept fois dans la bouche, l’ont mauvaise, sale ou bien pendue, en tout cas pas dans la poche. Les gavroches la tirent, d’autres ont un cheveu dessus et ne savent pas la tenir. D’aucuns la préfèrent classique, romane ou maternelle, de vipère, de feu ou de bois. Ils la trouvent chargée, s’agacent d’avoir un mot au bout. Mais la langue la plus tendre, la plus délicate reste celle de bœuf, accompagnée de sauce aux câpres.

D’accord, ce n’est pas véganement correct ni dans l’air du temps. Parce qu’on n’en a plus, de temps. C’est fini, il a disparu. Alors que la langue en exige: de longues heures de cuisson qui…

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