Avec Laparanoïa, le collectif fribourgeois Opus 89 s’attaque à une œuvre ambitieuse. La metteure en scène Joséphine de Weck a été séduite par cette pièce «très intelligente, sous son esthétique de telenovelas».
ÉRIC BULLIARD
Parce que tout le monde lui en parle, elle précède la question: oui, La paranoïa dure trois heures. Joséphine de Weck, qui présente dès ce soir à Nuithonie cette nouvelle création de son collectif Opus 89, l’assume: «Je crois qu’avec tous les événements et la dynamique de groupe qu’il y a sur scène, ça passe comme un blockbuster au cinéma. Ou comme une série Netflix, où l’on n’a aucune peine à enchaîner trois épisodes… La pièce joue sur ce registre.»
Après La ballade du mouton noir et Phèdre de Racine (en répétitions), Opus 89 s’est éloigné de l’écriture de plateau…