Un misanthrope polonais

jeu, 05. sep. 2019

Hubert Klimko
SOLITUDE

Noir sur blanc, 144 pages

Bruno Stressmeyer vit à Vienne dans une solitude profonde et choisie. Il refuse de voir son frère depuis que ce dernier a épousé une femme juive, et n’a pas besoin de travailler grâce aux immeubles dont il a hérité. Mais où il ne vit pas, de peur d’être obligé de fréquenter ses locataires. Dès les premières pages, l’ironie mordante de Solitude saute à la gorge, tout en soulevant des questions existentielles et sociétales. Ainsi, dans un ascenseur qui peut supporter 800 kilos, quatorze adultes entrent: «Si je me décide, notre poids global tournera autour de mille deux cents kilos. Ces gens ont-ils conscience que d’un point de vue théorique, ils jouent avec la mort? A moins que j’assiste à un rassemblement de quatorze suicidaires qui ont…

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