Elue dimanche au Conseil national, la Bulloise Marie-France Roth Pasquier, attachée au compromis, pourrait profiter du rôle pivot du PDC pour s’affirmer sur la scène politique suisse. Portrait.
JEAN GODEL
«Vous n’irez pas loin dans la vie», lui avait-on lancé à l’Agence télégraphique suisse, en 1993, quand Marie-France Roth Pasquier avait dû choisir entre deux postes. Au journalisme, elle avait préféré SwissRe pour son premier job, au retour de Bruxelles où elle avait vécu, effondrée, le refus de l’Espace économique européen.
Elle en avait pleuré, témoigne l’ancien syndic de Bulle Yves Menoud, un proche de la famille Roth. Alors SwissRe, la perspective d’ouvrir une antenne du réassureur à Paris et l’espoir d’un parcours à l’international avaient convaincu la jeune licenciée en sciences…